Portée du principe de la représentation obligatoire par avocat devant la Cour Commune de Justice et d’arbitrage (CCJA) à l’aune de la pratique jurisprudentielle

Jules Masuku Ayikaba

doi:10.5771/2363-6270-2023-1-55

Inhalt
- Kapitel Ausklappen | EinklappenAutorenSeiten
- 1–2 Titelei/Inhaltsverzeichnis 1–2
- 3–109 Abhandlungen • Articles • Articles 3–109
  - 3–25 Keine Reform des konstitutionellen Parlamentsrechts: Kenias gescheiterte Building Bridges Initiative als eine institutionenpolitisch verpasste Chance? Danny Schindler Danny Schindler 3–25
  - 26–54 Shaping Africa’s Climate Action through Climate Litigation: An Impact Assessment Jovan Ivan Mugga, Joyeeta Gupta, René Lefeber Jovan Ivan Mugga, Joyeeta Gupta, René Lefeber 26–54
  - 55–69 Portée du principe de la représentation obligatoire par avocat devant la Cour Commune de Justice et d’arbitrage (CCJA) à l’aune de la pratique jurisprudentielle Jules Masuku Ayikaba Jules Masuku Ayikaba 55–69
  - 70–83 Reflections on the “Autonomous Alternative Justice System Institutions” in Kenya’s Alternative Justice Systems Policy Frameworks Francis Kariuki, Enyinna Sodienye Nwauche Francis Kariuki, Enyinna Sodienye Nwauche 70–83
  - 84–109 Portée et limite du régime juridique du partenariat public-privé en droit positif congolais Ursil Lelo Di-Makungu, Junior-Jackson Bosakelia Lokwa, Jean Bakomito Gambu, Christian Mbodjima Ursil Lelo Di-Makungu, Junior-Jackson Bosakelia Lokwa, Jean Bakomito Gambu, Christian Mbodjima 84–109
- 110–126 Berichte • Reports • Rapports 110–126
  - Conflits des droits de propriété entre l’Etat congolais et les communautés locales autour des ressources naturelles du Parc National des Virunga en République Démocratique du Congo Blaise Iyamba Valentin, Merveille Bobina Mposo, Augustin Bedidjo Ular, Toufin Djamba Lundula, Jadis Senga Yenga, Jean-Aubin Akamba Lisoba, Bitota Kaza-di, Louange Kavugho Muvughe Blaise Iyamba Valentin, Merveille Bobina Mposo, Augustin Bedidjo Ular, Toufin Djamba Lundula, Jadis Senga Yenga, Jean-Aubin Akamba Lisoba, Bitota Kaza-di, Louange Kavugho Muvughe
- 127–127 Impressum 127–127
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RiA Recht in Afrika | Law in Africa | Droit en Afrique , Seite 55 - 69

Portée du principe de la représentation obligatoire par avocat devant la Cour Commune de Justice et d’arbitrage (CCJA) à l’aune de la pratique jurisprudentielle

Autoren

Jules Masuku Ayikaba

DOI
- doi.org/10.5771/2363-6270-2023-1-55
- ISSN print: 1435-0963
- ISSN online: 2363-6270
Abstract

The law of the Organization for the Harmonization of Business Law in Africa (OHADA) enshrines the principle of compulsory representation by lawyer before its High Court, the Common Court of Justice and Arbitration (CCJA). It follows from this principle that any appeal before the CCJA and any related procedural document such as the reply or replication, not signed by a lawyer belonging to a Bar in the OHADA geographical area, are to be declared inadmissible. Notwithstanding the explicit consecration of this principle in OHADA law, the CCJA has been called upon on many occasions to define its contour. This paper examines the interpretation of this principle by this court. It first notes the scope of this principle as defined by the CCJA in relation to the criteria retained for the exercise of the ministry of counsel before its jurisdiction. Finally, it dwells on its jurisprudence concerning the form and statements of the special mandate to be given to the lawyer, on the one hand, and on the legal consequences attached to it, on the other hand. It concludes by pointing out that OHADA law, and the High Court in its jurisprudential practice, are more flexible and better adapted to the obligation of representation by a lawyer than the law of certain OHADA member states.

Résumé

Le droit de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) consacre le principe de la représentation obligatoire par avocat devant sa haute juridiction qu’est la Cour Commune de Justice et d’arbitrage (CCJA). Il s’infère de ce principe que tout pourvoi en cassation devant la CCJA et tout acte de procédure y relatif tel que le mémoire en réponse ou en réplique, non signé par un avocat faisant partie d’un Barreau de l’espace géographique OHADA, sont à déclarer irrecevables. Nonobstant la consécration aussi explicite de ce principe en droit-OHADA, la CCJA a été à maintes reprises appelée à en définir le contour. La présente étude examine l’interprétation de ce principe par cette juridiction. Elle relève en premier lieu la portée de ce principe telle que définie par la CCJA en rapport avec les critères retenus pour l’exercice du ministère d’avocat devant sa juridiction. Elle s’appesantit enfin sur sa jurisprudence relative à la forme et aux énonciations du mandat spécial à donner à l’avocat, d’une part, et sur les conséquences juridiques y attachées, d’autre part. Elle fait observer en termes de conclusion que le droit-OHADA et la CCJA dans sa pratique jurisprudentielle, se montrent quant à l’obligation de la représentation par avocat plus flexibles et mieux adaptés que le droit de certains Etats membres de l’OHADA.
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