@article{2015:loughlin:political_, title = {Political Liberalism or Political Right? A Commentary on Michelman’s Legitimacy, The Social Turn and Constitutional Review}, year = {2015}, note = {Contrairement à la « constitution juridique » sur laquelle repose le projet libéral de légitimation par la constitution - principal sujet discuté par Michelman dans sa contribution à ce volume - cette réponse décrit une « constitution politique » qui s’affranchit de son devoir de donner la priorité à la normativité juridique mise en exergue dans la « Constitution juridique ». Le rejet de la plainte selon laquelle les arguments normatifs concernant la protection des droits peuvent avoir pour effet de priver l'organisation des communautés politiques de l'autorité politique ou « Herrschaft » témoigne de ce constitutionnalisme politique qui finit toujours par confier et attribuer les protections fondamentales en matière de droits aux institutions et pratiques gouvernementales historiques plutôt qu’à des normes abstraites à la validité universelle. La description de la constitution politique, dans cette réponse à l'essai de Michelman, soulève dûment une prise de conscience : l'autorité des institutions et pratiques gouvernementales établies repose invariablement sur des arguments normatifs comparables à ceux régissant le libéralisme politique et le constitutionnalisme juridique et sujets des contrôles judiciaires. L’essai insiste cependant sur le fait que ces arguments normatifs font partie intégrante de l’histoire des pratiques politiques. Ils ne dépassent pas la sphère du politique et par conséquent ne peuvent pas non plus être invoqués pour imposer des « limites normatives » à la politique.}, journal = {KritV Kritische Vierteljahresschrift für Gesetzgebung und Rechtswissenschaft}, pages = {212--219}, author = {Loughlin, Martin}, volume = {98}, number = {3} }