@article{2014:cole:eu_data_re, title = {EU Data Retention – Finally Abolished? – Eight Years in Light of Article 8}, year = {2014}, note = {Outre le projet de règlement relatif à la protection des données personnelles de la Commission européenne, la conservation de données aux fins d’enquêtes et de poursuites de délits constitue un thème dominant de l’actuel débat concernant la législation relative à la protection des données. La directive adoptée en 2006 définit le cadre légal européen de la conservation de données. L’habilitation de l’Union européenne d’adopter un règlement sur base légale et générale du marché intérieur a été confirmée par la Cour de Justice dans un arrêt de 2009. Néanmoins, beaucoup de questions subsistent, surtout quand à la conformité des dispositions matérielles de la directive avec les droits fondamentaux. Le droit au respect de la vie privée et familiale et la protection des données à caractère personnel, consacrés par les articles 7 et 8 de la Charte des droits fondamentaux et par l’article 8 de la CEDH, apparaissent comme compromis dans une phase de collecte massive et non motivée de données. Depuis l’existence de la directive des cours suprêmes de quelques Etats membres (comme l’Allemagne) ont abordé la question de la conformité des actes nationaux de transposition avec les droits fondamentaux consacrés par les constitutions nationales et ont en partie déclaré l’anti constitutionnalité desdits actes nationaux. La Commission admet dans son rapport d’évaluation de la directive d’avril 2011 une transposition non hétérogène de la directive dans les Etats membres, ayant des conséquences sur l’efficacité du cadre règlementaire. Elle prévoit une refonte de la directive en prenant en compte la proportionnalité du processus d’enregistrement et le traitement des données. Une constatation semblable ressort des conclusions de l’Avocat General Cruz Villalón dans les affaires jointes Digital Rights Ireland et Seitlinger e.a de décembre 2013 dans lesquelles il a soutenu la non conformité de l’intégralité de la directive avec les droits fondamentaux européens. Huit ans après l’entrée en vigueur de la directive, la Cour de Justice est préoccupée avec des questions urgentes concernant la protection des données personnelles qui décideront du sort de la conservation des données.}, journal = {KritV Kritische Vierteljahresschrift für Gesetzgebung und Rechtswissenschaft}, pages = {58--78}, author = {Cole, Mark D. and Boehm, Franziska}, volume = {97}, number = {1} }