The protection of fundamental rights is an important issue and the very essence of the rule of law proclaimed in article 1 of the Constitution of the Democratic Republic of the Congo. This protection must be ensured by the judge and more particularly the administrative judge. The latter must monitor the administrative action whenever there is a violation of the law so that the public interest is not used for purposes other than those for which it was recognized. But it turns out that the Congolese administrative judge struggles to deploy and therefore does not allow to better protect complainants. It is in this context that this study aims to research and study the causes that are at the root of the gap between law and reality. It is based on the activities of the Council of State, because it is the only administrative court set up for an overall assessment of the issue.
La protection des droits fondamentaux est un enjeu important et l’essence même de l'État de droit proclamé à l’article 1 de la Constitution de la République démocratique du Congo. Cette protection doit être assurée par le juge et plus particulièrement le juge administratif. Celui-ci doit contrôler l’action administrative à chaque fois qu’il y a violation du droit pour que l’intérêt général ne soit pas utilisé pour des fins autres que celles pour lesquelles il a été reconnu. Mais il s'avère que le juge administratif congolais peine à se déployer et par conséquent ne permet pas de mieux protéger les justiciables. C’est dans ce contexte que cette étude se donne pour mission de rechercher et d’étudier les causes qui sont à la base du décalage entre le droit et la réalité. Elle s’appuie sur les activités du Conseil d’Etat, parce que c’est la seule juridiction administrative installée pour une appréciation globale de la question.
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